Grands vents
Hier je voulais fuir. J'ai dormi comme on meurt.
Puis ce soir je respire, serein devant les heures.
Est-ce-qu'un jour on arrête de pleurer dans son coin ?
Est-ce-qu'un jour on peut être comme ceux qui dansent, au loin ?
Souvent plein d'harmonie, j'explose en symphonies,
Je plonge en abandon, j'adopte ma folie !
N'ai je besoin de toi que quand je tremble en moi ?
J'y suis fragilité, vaincu par chaque émoi.
Si je suis papillon, c'est d'être trop poussé
A la dérive et par tous les vents de côté,
Libre de feuilleter le récit de mes ailes.
Il n'y a qu'aux grands vents que je reste fidèle.
Seul et nu, et léger, puissant de vérité...
Est-ce toucher au but : présence et légèreté ?
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