Voix sur mon chemin

Voix sur mon chemin

Torpeur puérile

Il y a un espace étroit 

Entre maîtrise et folie, 

Celui où passe la lumière, 

C'est là que l'on se sent humain. 

 

Il avait oublié l'envie,

Et était couché sur le sol,

Au raz du carrelage, ébloui,

Cerveau perdu dans l'entresol.

 

Sur la table un verre de vin

Le narguait comme le vautour. 

Il respirait, il respirait en vain,

Il savait que demain c'est son tour. 

 

Humain, il a été humain, 

Perdu, perclu, repu,

Trop frêle mais dedans sa main

Le temps coule comme une glue. 

 

Même le soleil est fatigué 

De ses jérémiades stériles 

Et il respire sans arrêter,

A petits coups, torpeur puérile. 



23/05/2025
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