Voix sur mon chemin

Je suis le marcheur, l'œil rivé aux grands espaces. Je suis le souffle du vent, qui caresse le temps. Je suis l'étendue sauvage. Je suis la sagesse des pieds, le voyageur exalté, le rêveur affamé. 

J'ai peur de ceux qui restent. Ils manquent d'air. Ils frappent, la douleur, dans leur cœur, est forte - et ils meurent, de petitesse.