Je pense avec les mains
Je pense avec les mains, je vois avec le cœur,
Je suis inadapté dans ce monde d'objets.
Je suis tremblant d'effroi et trempé par la peur,
Pourtant je vis ma foi à tout nouveau projet.
Je rentre dans le gant qu'est mon corps, mon abri,
Où je suis fatigué, où j'ai perdu l'envie.
Et puis l'instant d'après je suis tel un cabri,
Je saute en flamme pure, aveuglant et en vie.
Je porte, lourd fardeau, sur mon dos les soucis
Qui gonflent et qui charient les mots, les maux, sans vie...
Je suis le vieillard qui a vécu cent vies
Et qui regarde au loin, cherchant la mort, enfin ?...
Je suis le colporteur qui passe la montagne
Et qui disparaîtra comme on s'en va au bagne.
Retour aux articles de la catégorie Yang -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 3 autres membres