Et les morts souriaient
Sous un rayon de lune, ce jardin si fleuri
Écoute des murmures et des enfants qui rient.
Le bourgeon de la rose ou les fruits de la vie
Inondent de gaieté les oreilles éblouies.
Suspendu un instant, le monde des vivants
Accueille un renouveau - le passé va mourant.
Mourir, mourir encore : le fruit mûr doit mourir
Pour que la vérité respire, et pour grandir.
Comment se dépouiller ? Fragiles de cette foi
Que tout est déjà là, présent, sans plus de choix ?
C’est l’âme des vivants qui tout à coup parla
Dans une respiration… un silence… un éclat.
Aurai-je encore la force ? Une larme coulait.
Un voile s’est entrouvert… et les morts souriaient.
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